Nous savons que, bien mené, le végétalisme peut avoir un impact positif sur notre santé et sur l’environnement. Mais avec la multitude d’informations disponibles, ce sujet peut être accablant. Alors, que vous soyez un végétalien à part entière, un carnivore qui se lance dans le Veganuary ou que vous envisagiez simplement d’augmenter le nombre de vos repas à base de plantes, voici un aperçu de la manière dont le végétalisme peut contribuer à la crise climatique actuelle…
1. Protéger la faune et la flore marines
Le poisson est une source populaire de protéines et d’oméga-3, ce qui signifie que les stocks de poissons s’épuisent plus vite qu’ils ne peuvent se reconstituer naturellement et que le problème des « prises accessoires » (capture non intentionnelle d’espèces non ciblées telles que les dauphins, les tortues et les oiseaux de mer) accélère ce phénomène. Nos lacs et nos océans sont constitués de chaînes alimentaires complexes et lorsque des déséquilibres sont créés à un niveau de celles-ci (par exemple à la suite d’une surpêche), le reste de l’écosystème est également affecté.
Comment le mode de vie végétal peut aider – Le véganisme élimine complètement le problème de la surpêche. En fait, l’adoption d’une alimentation plus végétale nous permet de découvrir de nouveaux moyens durables d’utiliser les océans du monde, notamment la culture d’algues pour l’alimentation !
2. Des cours d’eau plus propres
Pour maintenir leur rentabilité, de nombreuses exploitations agricoles doivent utiliser des produits chimiques. Par exemple, la culture de plantes fourragères pour le bétail nécessite de grandes quantités de pesticides et d’engrais pour garantir une production rapide et continue d’aliments pour animaux, et des antibiotiques sont nécessaires pour que le bétail ne tombe pas malade. Ces produits chimiques finissent par se retrouver dans les cours d’eau environnants par le biais d’un processus appelé « ruissellement agricole », ce qui nuit aux plantes et aux animaux qui vivent dans les cours d’eau pollués ou à proximité.
Comment la vie végétale peut aider – la nécessité de faire pousser des cultures fourragères à un rythme rapide afin de nourrir le bétail en pleine croissance disparaît lorsque l’on cultive des plantes pour la consommation humaine uniquement, de sorte que le passage à des méthodes d’agriculture biologique devient plus viable. Outre l’assainissement des cours d’eau, l’agriculture biologique est préférable car elle contribue à créer un sol vivant et sain, plus résistant à la sécheresse, aux inondations et, par conséquent, aux effets du changement climatique.
3. Moins de déforestation
Actuellement, 50 % des terres habitables de la planète sont utilisées pour l’agriculture (cultures, élevage et pâturage, industrie laitière et production d’aliments pour le bétail). Mais la population humaine et la demande de viande augmentant, il faut davantage de terres, ce qui fait de la production alimentaire l’un des principaux moteurs de la déforestation. Moins de forêts ne signifie pas seulement moins d’arbres pour absorber le gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère, mais aussi moins d’animaux sauvages.
Comment le mode de vie végétal peut aider – Comme il n’est plus nécessaire de cultiver des terres pour nourrir le bétail, en plus des pâturages et des cultures pour la consommation humaine, la superficie totale des terres nécessaires à la production alimentaire humaine diminue. En bref, cela signifie moins de déforestation et de plus grandes quantités de terres habitables pour la faune.
4. Moins d’émissions de gaz à effet de serre
L’oxyde nitreux
Le bétail en pâture a besoin d’une quantité abondante d’herbe. Pour y faire face, on utilise souvent des engrais azotés pour stimuler la croissance de l’herbe. La production d’engrais azotés libère à la fois du CO2 et du protoxyde d’azote (N2O), un puissant gaz à effet de serre.
Dioxyde de carbone
La déforestation liée à la création de nouveaux pâturages entraîne une augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère. Cela est dû aux machines utilisées pour déboiser et au fait qu’il y a moins d’arbres pour absorber le CO2 de l’air.
Méthane
Les animaux ruminants (tels que les bovins, les moutons et les chèvres) produisent du méthane (CH4), un gaz à effet de serre, par leur processus de digestion.
Pourquoi cela est-il important ?
Les gaz à effet de serre permettent à la planète d’être habitable en retenant une partie de l’énergie thermique de la Terre, au lieu qu’elle ne disparaisse dans l’espace dans un processus connu sous le nom d’effet de serre. Mais tout comme une quantité insuffisante de gaz à effet de serre rend la Terre trop froide, une quantité excessive la rend trop chaude. L’augmentation des gaz à effet de serre dans notre atmosphère au cours des dernières années a entraîné une hausse des températures mondiales.
Comment le mode de vie végétal peut aider – La culture de plantes destinées à la consommation humaine nécessite moins de terres et de déforestation, d’engrais azotés et ne libère pas de CH4 dans l’atmosphère que l’industrie de la viande.
Principaux enseignements…
Il est certain que chaque être humain sur la planète a un effet sur l’environnement et qu’il est pratiquement impossible de l’atténuer complètement. Mais il est également vrai que les choix que nous faisons tout au long de notre vie déterminent la mesure dans laquelle notre présence affecte le monde dans lequel nous vivons. Si personne ne peut être parfait – ni même irréprochable – en matière d’environnement, le fait d’être conscient des implications de nos choix et de modifier notre comportement en conséquence peut au moins nous aider à dormir un peu plus facilement.
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