Alors que de plus en plus de sportifs adoptent des régimes à base de plantes, le stéréotype du végan commence enfin à s’estomper. Comme vous le découvrirez, les sources de protéines végétales sont abondantes et, contrairement à ce que l’on nous a fait croire, les protéines animales ne sont absolument pas nécessaires à notre alimentation. Voici pourquoi.
Qu’est-ce qu’une protéine et pourquoi en avons-nous besoin ?
Les protéines sont généralement décrites comme les « blocs de construction » des êtres vivants. Notre corps les décompose en leurs composants – les acides aminés – et les réassemble en innombrables façons pour réguler nos systèmes corporels et nous donner de la force.
Sur les quelque 22 acides aminés dont l’être humain a besoin, la plupart peuvent être assemblés par notre corps pour notre corps, mais pour ce faire, il a besoin de 9 acides aminés « essentiels ». Ces acides aminés essentiels doivent provenir de l’alimentation.
De quelle quantité de protéines avons-nous réellement besoin ?
Une idée fausse courante concernant les protéines est que nos besoins sont divisés selon le sexe. Ce n’est pas le cas. En fait, nos besoins en protéines sont déterminés principalement par notre poids corporel, en tenant compte également de notre niveau d’activité.
Selon les différentes périodes de la vie et la dépense énergétique quotidienne propre à chacun, la quantité de protéine recommandée1 va varier. Chez l’adulte en bonne santé, les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) en protéines sont fixés à 0,83 g/kg/jour. Mais ces apports varient et sont accrus chez la femme enceinte, la personne âgée ou encore chez certains sportifs.
De quel type de protéines avons-nous besoin ?
La réponse courte : une gamme de sources de protéines d’origine végétale fait l’affaire.
Protéines animales ou végétales
L' »emballage » de votre protéine est aussi important que la protéine elle-même. Les protéines végétales sont plus faibles en graisses saturées et ne contiennent pas de cholestérol alimentaire. Elles sont également d’excellentes sources d’antioxydants et d’autres vitamines et minéraux, dont le fer et le calcium. Les protéines animales, en revanche, sont riches en graisses saturées et en cholestérol, sans parler des antibiotiques et des hormones.
Il suffit de manger une variété d’aliments pour s’assurer d’obtenir tous les acides aminés essentiels. Sur une semaine, c’est un jeu d’enfant.
Protéines complètes et incomplètes
Il y a aussi beaucoup de discussions sur les protéines « complètes » et « incomplètes ». Les protéines complètes sont celles qui contiennent les 9 acides aminés essentiels et sont souvent associées uniquement aux produits animaux.
Mais il existe aussi des sources végétales de protéines complètes et, surtout, il n’est pas indispensable de consommer uniquement des protéines complètes. Il n’est pas non plus nécessaire de « mélanger » les acides aminés à chaque repas pour en tirer un bénéfice global. La clé ? Il suffit de manger un éventail d’aliments contenant des protéines tout au long de la journée.
D’autres éléments à prendre en compte ?
Apport calorique global :
Si votre régime alimentaire manque de calories, vos sources de protéines seront décomposées pour fournir de l’énergie à votre corps plutôt que les acides aminés essentiels. Par conséquent, l’apport calorique global est très important pour s’assurer que vous obtenez les nutriments dont vous avez besoin.
Cuisiner :
La chaleur peut affecter la composition nutritionnelle de nombreux aliments. La cuisson peut donc avoir un impact sur la quantité de protéines que nous digérons. Lorsque vous vérifiez les informations nutritionnelles, il est important de savoir si les données sont basées sur des aliments crus ou cuits. En règle générale, lorsque vous faites cuire des légumes, faites-le le moins longtemps possible (tout en veillant à ce qu’ils soient bien cuits), limitez la quantité d’eau utilisée et, si vous le pouvez, utilisez l’eau ensuite pour en conserver tous les bienfaits. Les sauces sont un excellent moyen d’y parvenir.
Aliments à base de plantes riches en protéines
Tout bien considéré, l’intégration d’une variété d’aliments végans riches en protéines dans votre régime alimentaire est un excellent moyen de vous assurer de respecter les apports recommandés. Voici les premiers de la classe. Roulement de tambour, s’il vous plaît…
Légumineuses
Les plantes légumineuses sont celles qui produisent leurs graines dans des gousses. Nous consommons principalement les graines elles-mêmes, qui sont une excellente source de protéines. Elles sont également exemptes de gluten, constituent une bonne source de graisses insaturées et sont riches en fibres, vitamines et minéraux.
Les haricots de lupins :
Les haricots lupins sont populaires en Europe et constituent une délicieuse collation accompagnée d’une boisson glacée. Une fois bouillis, ils ont un punch énorme avec 26 g de protéines par tasse.
Du soja :
Le soja est un excellent exemple de protéine végétale « complète », c’est-à-dire qu’il contient les neuf acides aminés essentiels. Une tasse de fèves d’edamame bouillies fournit 17 g de protéines, le tofu 20 g et les fèves de soja cuites 29 g. Le lait de soja contient exactement la même quantité de protéines que le lait de vache, soit 8 g par tasse.
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